Les manifestations, soutenues par les syndicats, exprimaient leur frustration face aux réductions de dépenses visant à remédier à un déficit budgétaire, mais perçues comme causant des difficultés économiques. Les banderoles disaient "Défendez les universités publiques", "Étudier est un droit" et "À bas le budget, à bas le plan de Milei". Un architecte de 82 ans, Pedro Palm, s'est exprimé en défense des universités publiques argentines, dont l'Université de Buenos Aires (UBA), qui risque de fermer en raison de importantes coupes budgétaires. Les coupes, mises en œuvre par le gouvernement actuel du président Mauricio Macri, visent à remédier à une crise économique causée par des années de dépenses excessives. Les universités publiques, qui offrent un enseignement de premier cycle gratuit, dépendent fortement du financement gouvernemental. Pedro Palm a souligné l'importance de l'éducation dans l'idéologie argentine. Le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, a assuré que le gouvernement n'avait pas l'intention de fermer les universités et a appelé à une marche pacifique. Ivan Massari, professeur de biologie et de génétique, plaidait pour la défense de l'éducation gratuite comme moyen d'égaliser la société et de fournir des opportunités à tous. Il considérait l'éducation publique comme un outil de transformation sociale, permettant aux individus de se développer, de contribuer à la société et de construire leur avenir.